Raviver les traditions : Danse maya du cerf au Belize
Le Belize est connu pour son mélange decultures . Celles-ci comprennent les Mayas, les Garifunas, les Mestizos, les Indiens de l'Est et bien d'autres encore. Leurs danses, leur musique, leur cuisine et leurs pratiques ancestrales forment une culture riche qui attire des voyageurs du monde entier. Si vous prévoyez de voyager prochainement, il s'agit d'une attraction intéressante pour les voyageurs en solo ou pour découvrir la culture du Belize avec des enfants.
L'une des traditions du Belize est la vibrante danse maya du cerf, un spectacle cérémoniel organisé par les communautés mayas, en particulier celles du sud du Belize. La danse du cerf combine musique, danse, rituels et récits. Les efforts de la communauté et le soutien des institutions ont permis de la faire revivre ces dernières années.
L'importance de la danse du cerf dans la culture bélizienne
La danse du cerf montre la vie d'un Maya et de sa famille qui survivent dans la forêt tropicale avec les prédateurs et les colonisateurs espagnols.
Les anciens mayas Sergio Cuc et José Xol expliquent que la danse nécessite beaucoup de préparation. Elle commence par des prières pour demander les bénédictions divines, et les chefs organisent des veillées pour la purification spirituelle. Les danseurs viennent du sud et de l'ouest du Belize pour jouer leur rôle.
La danse compte 25 participants. Ils représentent des personnages tels que des cerfs, des jaguars, des singes, des Espagnols et un vieux couple avec son fidèle chiot.
Une belle musique de marimba et des danses traditionnelles rehaussent ces rôles. Les artistes portent des tenues colorées avec des miroirs, des froufrous et des masques. Chaque personnage a une routine de danse spéciale sur un rythme de marimba. Cette danse illustre une partie de la culture et de l'histoire des Garifuna, ainsi que leur lien avec la nature.
Les communautés mayas exécutent la danse du cerf lors de occasions spéciales. Il s'agit notamment de jours de fête comme la fête de Notre-Dame de Guadalupe, un événement communautaire au cours duquel sont servis des plats traditionnels. Il s'agit notamment du potch, du maïs moulu enveloppé dans des feuilles de bananier.
Le caldo, une soupe à base de légumes locaux et de poulet ou de porc de la région, est également disponible. Des boissons à base de cacao sont également servies. Les participants les partagent librement, reflétant ainsi les valeurs mayas d'hospitalité et de générosité.
Une tradition bélizienne ravivée
Bien qu'il s'agisse d'une tradition très appréciée, la préservation de la danse du cerf s'est heurtée à plusieurs difficultés, telles que l'urbanisation, la mondialisation et les ressources limitées. Ces dernières années, la communauté maya a travaillé d'arrache-pied pour faire revivre cette importante tradition. Elle bénéficie du soutien de l' Institut national de la culture et de l'histoire (NICH) et du ministère des affaires indigènes.
Rolando Cocom, directeur de l'Institut de recherche sociale et culturelle, a noté une étape importante dans cette renaissance. Le gouvernement a acquis la tenue traditionnelle de la danse des cerfs, ce qui a permis d'éviter les coûts élevés de location des costumes.
Aujourd'hui, il est plus facile pour les communautés d'accueillir la danse. À la suite de discussions avec des gardiens de la tradition au Guatemala, les ensembles ont été achetés et conservés dans une institution gouvernementale à l'usage de la communauté, ce qui a suscité un regain d'intérêt pour la danse du cerf.
L'Église catholique soutient la résurgence de cette danse, car elle s'aligne sur certaines de ses croyances sans compromettre les pratiques indigènes, telles que la bénédiction de la tenue avec du copal.
Le père Cocom a déclaré que de nombreux dirigeants indigènes et ecclésiastiques, comme le père Mateo Salam, pensent que la culture maya est importante. Nombreux sont ceux qui pensent que nous devrions la célébrer, en particulier lors de journées spéciales, comme lafête de Notre-Dame de Guadalupe ( ).
Le NICH considère la danse des cerfs comme un élément vivant de la culture partagée entre le Belize et le Guatemala. Elle a le pouvoir de rassembler les gens et de promouvoir la paix par le biais d'échanges culturels et d'expériences. Grâce à des investissements stratégiques et à la collaboration des communautés, cette tradition a le potentiel d'inspirer les Béliziens et les visiteurs.
Les efforts déployés pour introduire la danse dans de nouvelles communautés, telles que l'Arménie et la Vallée de la Paix, témoignent de sa portée et de sa pertinence croissantes.
Une expression vivante du patrimoine immatériel bélizien
La danse des cerfs au Belize n'est pas une simple reconstitution historique. Cette tradition est vivante, elle renforce les liens communautaires et aide les personnes de tous âges à apprendre les unes des autres. C'est aussi un excellent moyen de montrer l'écotourisme du Belize.
Les anciens jouent un rôle important dans le partage des rituels, des danses et de la musique avec les jeunes générations. C'est ainsi que les traditions culturelles mayas restent vivantes.
Lors d'une conversation avec Sergio Cuc et José Xol, ils ont déclaré que cette danse était en train de disparaître au Belize. Cependant, elle reste populaire au Guatemala, un pays voisin. C'est pourquoi ils créent davantage de groupes et organisent plus de danses pour que les plus jeunes puissent les observer et s'en inspirer ! M. José a également acheté unmarimba ( ) pour que les jeunes puissent apprendre à en jouer.
La danse du cerf témoigne de la résilience et de la créativité du peuple maya. Par le biais de récits, de musique et de rituels, elle célèbre leur lien profond avec la nature, leurs ancêtres et leur identité culturelle.
La danse des cerfs revit grâce au travail acharné des communautés mayas du Belize et au soutien du gouvernement. Les touristes s'intéressent désormais davantage au patrimoine culturel du Belize, car il témoigne de la richesse de son histoire et de la diversité de sa culture.